Il y a des films dont on entend parler et qui nous intriguent, de par la réputation qu’ils se forgent et de par le sujet qu’ils abordent. Avec trois Oscars au compteur, Moonlight suscitait ma curiosité depuis sa sortie française et j’ai également eu de bons échos. Après mon visionnage, je peux effectivement confirmer que l’œuvre de Barry Jenkins est un chef d’œuvre à part entière.
L’homosexualité est un sujet délicat, qu’il est souvent dur de traiter au cinéma ou sur un autre support. On tombe inévitablement dans le cliché pur et dur, dans la majorité des cas. Mais dans Moonlight, le héros gay en question est ordinaire, avec ses fragilités qui le façonneront tout au long de son existence. Pour nous conter son existence, Barry Jenkins a divisé son histoire en trois parties qui, chacune, portent un nom qui caractérise le personnage principal durant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte : Little, Chiron et Black.
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