Dialogue avec mon voisin de canap' :
Moi : "Sympa comme premier baiser.
Lui : Ouai, ça doit avoir un vieux goût de Tampax."
Tout est dit.
[Vraie critique demain. Là, dodo.]
Bon trêve de plaisanterie.
Que dire de ce film qu'est Morse à part, bien sûr, en tout premier lieu, qu'il fait penser à « The Shawshank Redemtion » de par une traduction française de son titre totalement inappropriée, voire carrément ridicule....
Mise de côté cette considération pratique, ce film a l'immense intérêt de proposer une univers bien particulier très silencieux et ouaté, ponctué par une scène finale aquatique des plus représentatives de l'ensemble du film et qui vient clore la boucle parfaite d'une oeuvre aboutie et cohérente. [Oui je sais c'est une longue phrase]
Le propos du film qui jongle avec l'univers mythique des vampires et celui non moins légendaire des pré-ados (deux mondes peu éloignés finalement) est tout à fait juste. Le gros point fort du l'œuvre étant de rendre ordinaire le fantastique par l'incorporation totale des effets visuels dits « spéciaux » dans des plans d'une simplicité extrême. On croit ce que l'on voit car on nous le montre avec le plus grand naturel. Je pense notamment à ce plan, pour ma part absolument remarquable, où Eli, jeune ( ?) vampire grimpe dans un arbre avec une légèreté déconcertante. Le mouvement de caméra est parfait.
Le film s'appuie également sur une bande sonore subtile, notamment pour les sons inhumains de l'enfant qui renforcent une inquiétude latente mais aussi une vague curiosité chez le spectateur. On entre dans ce film comme dans un drôle de conte, une fable un peu étrange qui dérange mais qui fascine aussi.
Personnellement, c'est un film qui m'a donné envie de lire. Ce qui est chose assez rare pour être soulignée.
A voir donc, pour ne pas mourir idiot de n'avoir vu que Twilight et Underworld (Ao, tu sors) comme films sur les vampires.