Un film de guerre original. Nous sommes entraînés à la suite d’une équipe du Swat en mission dans la ville de Mossoul. Nous suivons ces hommes à travers le regard de Kawa, un jeune policier qui a accepté de les suivre après qu’ils lui ont sauvé la vie. Mais au long de ce périple nous sommes plongés dans le flou complet… Avec Kawa nous nous demandons : qui sont ces hommes, cherchent-ils vraiment à protéger la population ? Quel est leur but ? Que veulent-ils ? Et quelle est cette mission qu’ils refusent de lui expliquer ? Avec Kawa nous doutons et nous observons. Et nous remarquons des détails comme cette habitude qu’a le major Jassem de ranger et de nettoyer les lieux où ils s’arrêtent en mettant dans la poubelle ce qui traîne ; sa façon de veiller sur ses hommes ; son humanité lorsqu’il s’arrête pour prendre en charge deux pauvres gamins paumés au milieu des décombres, et peu à peu, comme Kawa, on prend confiance. À un moment celui-ci bascule, il renonce à connaître la mission et il est prêt à aller jusqu’au bout et on bascule avec lui. Tout au long du parcours les hommes du Swat meurent les uns après les autres jusqu’à ne plus être qu’une poignée et on se dit que cette mission doit être importante pour payer un tel prix ! Et quand arrive le dénouement, quand enfin on découvre quelle est cette fameuse mission, comme Kawa, on reste bouche bée ! Comment c’était pour ça ! Et on se dit que dans les lieux de pires déshumanisation, il reste des hommes capables d’humanité qui nous redonnent espérance en l’homme !