Initialement intitulé "City of a Million Soldiers", tourné dans une approche semi-documentaire et d'un réalisme saisissant, "Mosul" est avant tout une histoire vraie. Écrite et réalisée par Matthew Michael Carnahan, qui en a fait son premier long métrage en tant que réalisateur.
Bien que le film ait bénéficié d'un budget confortable pour ce type de production, il est loin des sommes colossales hollywoodiennes. Cependant, cela n'enlève en rien - au contraire même - la puissance d'un film qui ne présente aucun acteur occidental, à l'exception d'Adam Bessa. Ici, tout le monde parle arabe.
Le résultat ? Une œuvre dense, nerveuse et tendue à l'extrême, qui frappe comme un uppercut puissant. Elle est portée par Adam Bessa (que nous avons déjà vu dans "Tyler Rake") et, plus encore, par l'extraordinaire charisme de l'acteur irakien Suhail Dabbach, qui incarne le Major Jasem, le commandant de cette unité d'intervention qui a payé un lourd tribut entre 2016 et 2018. Le film leur est d'ailleurs dédié.