Pour les fétichistes des chignons, c'est top ! La caméra est toujours derrière Jennifer, donc on peut bien checker son défilé de tifs noués au dessus de sa nuque. Pour les fans de batraciens, c'est moins bien : on n'aperçoit qu'un seul crapaud errant dans une cave. Voilà pour résumer les détails qui m'ont interpellés dans ce film. C'est dommage car je ne nie pas les qualités esthétiques de Mother et sa mise en scène hypnotique, mais je ne rentre pas dans ce concept de trip-movie où tout part en sucette et donne libre court à des interprétations en pagaille sur les réseaux de la toile. D'ailleurs, lorque l'on tape Mother sur Google, on a "mother explication" en premier choix de recherche ! Y a de quoi laisser songeur... Je trouve que Giliams, Lynch ou Gondry s'en sortent mieux dans cette approche cauchemardesque loufoque du cinéma. Vu sous un certain angle, j’ai le sentiment que Mother n'offre finalement que l'occasion à un public pédant de s'agiter vainement là où le vide et le sens se diluent.