Des substances toxiques sont retrouvées près d'une station d'épuration ; c'est le signe de l'arrivée de Mothra, une mite géante. Ce qui ne sera pas de trop face au retour de Godzilla, qui a envie de creuser davantage la dette japonaise en cassant tout sur son passage.
A l'origine, Mothra vient d'un film éponyme sorti en 1961, et qui était déjà réalisé par Ishiro Honda. Et puis à la manière de sa confrontation avec King Kong, un autre crossover va être établi, et ce pour la plus grande joie du jeune public. Comme je le disais précédemment, l'univers de Godzilla s'est beaucoup infantilisé, mais ici, il y a quand même une thématique écologique, notamment la qualité de l'eau qui pourrait être à l'origine de l'arrivée de Mothra.
On se fiche un peu des intrigues avec les acteurs, les effets sont parfois grossiers, mais Honda emmène ici l'univers de Mothra, notamment l'apparition de ces deux minuscules femmes qui sont en quelque sorte ses gardiennes, qui sont entourées par des sauvages japonais à la peau foncée ! Bon, on va dire que les caricatures étaient ce qu'elles étaient à l'époque....
Mais on regarde avant tout ces films-là pour la bagarre, et force est de constater que les deux affrontements sont réussis, et que même Godzilla a de l'humour involontaire, par exemple en voulant s'approcher d'un temple, il trébuche sur une marche, et manque de pot, il le détruit !
De plus, en affrontant la bestiole, il galère à tirer son fameux rayon et semble être perturbé car il n'arrive pas tout le temps à hurler. Blague à part, c'est toujours aussi divertissant, et pour une fois qu'on peut aimer une mite qui ne nous troue pas nos habits, comment s'en passer ?