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Je sais que je ne devrais pas aimer Moulin Rouge, que je devrais le mettre au même rang que Romeo +Juliet et Gatsby, un produit cocaïné qui se perd dans son exubérance et son trop plein visuel et sonore. Et d’ailleurs, les vingts premières minutes me font douter à chaque fois que je le vois, me demandant comment cette galéjade peut bien tenir une telle place dans mon estime. Mais finalement, à chaque itération, la magie finit par prendre alors même que l’amour éclot à l’écran.


Je fais alors fi de la vraisemblance du récit, balayée par une licence poétique tapageuse. Le montage survitaminé bat la chamade, tandis que les archétypes se mettent au service de la romance et de la tragédie. Car là se trouve l’âme de l'œuvre, écœurante au premier regard, mais débordante d’une énergie qui peine à se contenir. Les medleys s’enchaînent alors que le Christian devient suppo de Satine, convoquant soupe populaire, escapades bollywoodiennes et classiques pour canards, dans un élan post-moderne qui demande au spectateur de s’accrocher et d’épingler une signification nouvelle à ces airs connus.


Le ridicule devient l’expression de l’amour benêt, l’indigeste devient la geste romantique, et le cynique en moi fond comme neige en mai.


Il aura bien fallu Elvis pour que Baz Luhrmann m’aguiche à nouveau de la sorte.


Créée

le 16 oct. 2024

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Frakkazak

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