On m’avait vendu et survendu ce film.

J’avais déjà terminé péniblement Roméo + Juliet, mais là je crois me rendre compte que Baz Lurhmann c’est vraiment pas ma tasse de thé.

Présenté comme « A story about love », après visionnage c’est surtout l’histoire d’un mec qui force. En effet, à mes yeux cette histoire d’amour pourrait être bien plus intéressante si Christian n’était pas aussi égocentrique et insistant en permanence. Mais bon, dans le cinéma les mécanismes de ce genre sont encore légion et le film date de 2001. D’ailleurs, on y croit pas trop à leur histoire d’amour tant elle manque d’épaisseur, dommage. Je suis néanmoins étonnée que le personnage de Satine soit autant intéressant bien qu’elle n’échappe pas à certains clichés.

Les 25 premières minutes étaient franchement un supplice. Presque aucun plan ne dure plus de 2sec, effets visuels de l’enfer, mixage sonore étrange. On a frôlé la crise d’angoisse. Et ça se poursuit au-delà des premières scènes. Clairement faut pas être épileptique pour voir ce film. D’autant plus que tout du long on a l’impression d’être dans un parc à thème avec des attractions.

Les performances chantées sont superbes et il y a quelques très beaux plans. Évidemment, cela concerne les seuls en décors physiques, bien qu’ils dissimulent mal leur côté carton pâte, et non ceux dignes d’un vieux montage Photoshop ou d’un gif Blingee de nos skyblogs.

Bref, un méchant très méchant et riche, une jeune femme très belle et convoitée, un jeune homme talentueux et fauché et les autres personnages : anecdotiques et sous exploités. J’en attendais mieux.

Néanmoins, les chansons reprises et leurs interprétations sont très stylées et passé les premières minutes, le reste est plutôt divertissant. Et entre nous, qu’est-ce qu’Ewan Mcgregor est beau dans ce film.

Je vais enfin pouvoir écouter l’épisode de 2 heures de perdues sur Moulin Rouge et enfin mieux comprendre leurs blagues sur Baz Lurhrmann. Hâte.

Queeriosities
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le 8 août 2022

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