Un cahier des charges parfaitement rempli mais un film handicapé par des longueurs excessives.

On avait quitté James Bond, fraîchement à la retraite aux bras de Madeleine Swann. Fini le M.I.6, l’action et le danger, l’agent « double-zéro » profite de sa nouvelle vie jusqu’à ce que son vieil ami Felix Leiter de la CIA face appelle à lui pour sauver un scientifique.


25ème opus de la franchise & 5ème interprétation pour Daniel Craig qui campe pour la toute dernière fois le rôle de James Bond. Une suite directe au précédent opus (Spectre - 2015) qui aura eu toutes les peines du monde à voir le jour. Après la défection de Danny Boyle (pour différents artistiques) et la sortie au cinéma maintes fois repoussées à cause de la pandémie mondiale de Covid 19 (avril 2020, puis novembre 2020, avant de finalement être décalée un an plus tard en octobre 2021).


On savait que Mourir peut attendre (2021) allait signer la fin de Daniel Craig dans la peau de James Bond, il fallait donc que ce cycle se clôt en beauté, après avoir superbement démarré 15ans plus tôt (Casino Royale - 2006). De grosses responsabilités incombaient à Cary Fukunaga et avec une durée aussi excessive (2h45, le plus long de toute la franchise), on se demandait réellement vers quoi le réalisateur allait nous embarquer.


Reconnaissons-le, il y a de très bonnes idées, comme cette scène d’ouverture en Norvège, la folle poursuite à Matera en Italie ou encore la séquence de gun fight à Cuba. Mais avouons-le aussi, le film est fréquemment handicapé par des longueurs dont on aurait très bien pu se passer. Malgré cela, le film parvient aussi à nous offrir d’étonnants et de savoureux moments d’humour, notamment avec la (très) ravissante Ana de Armas, le tout, entrecoupé par des scènes d’action parfaitement chorégraphiées. Côté casting, on retrouve Léa Seydoux, ainsi que Christoph Waltz (même si ce dernier n’apporte pas grand-chose à l’intrigue principale), aux côtés du psychotique Rami Malek (dont le personnage manque d’étoffe). Cependant, grosse désillusion face à Lashana Lynch qui paraît bien fade et inexpressive aux côtés de Daniel Craig.


Un cycle qui se clôt à demi-teinte, certes le cahier des charges est parfaitement rempli et clairement on ne s’ennuie pas, mais en même temps, le film aurait mérité d’être raccourcit pour gagner en efficacité.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Daniel Craig au complet :
Casino Royale (2006) ★★★★
Quantum of Solace (2008) ★★☆☆
Skyfall (2012) ★★★☆
Spectre (2015) ★★★☆
Mourir peut attendre (2021) ★★★☆

Créée

le 16 oct. 2021

Critique lue 461 fois

1 j'aime

RENGER

Écrit par

Critique lue 461 fois

1

D'autres avis sur Mourir peut attendre

Mourir peut attendre
B_Jérémy
8

...Il était une fin !

Quel crime ai-je commis avant de naître pour n'avoir inspiré d'amour à personne. Dès ma naissance étais-je donc un vieux débris destiné à échouer sur une grève aride. Je retrouve en mon âme les...

le 7 oct. 2021

133 j'aime

121

Mourir peut attendre
Ugly
5

Au fond, ce n'est qu'un numéro

Le voila enfin ce dernier Bond de Craig ! Après s'être fait attendre plus d'un an pour cause de covid, sans cesse repoussé, mon attente était énorme, il fallait que cet arc Dan Craig finisse en...

Par

le 12 oct. 2021

126 j'aime

172

Mourir peut attendre
Star-Lord09
7

Un Bond ne suffit plus (no spoilers)

Que l'on prenne l'ère Craig par n'importe quel bout, on peut difficilement y voir une forme de tiédeur de la part de ses producteurs. Les prises de risque sont bien réelles et les méthodes de...

74 j'aime

26

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25