Limite nanar

Je ne suis pas fou du cinéma d'olivier Marchal. Je n'aime pas ses dialogues outranciers. Je n'aime pas sa complaisance avec la violence. Je n'aime pas sa direction d'acteurs. Mais comme je ne suis pas à un paradoxe près, j'ai beaucoup d'affection pour MR 73. Je vais essayer d'expliquer pourquoi.

D'abord, il y a une manière de filmé le sud de la France qui m'intéresse. Le ciel est gris, les rue sont crasseuse. Dans cette volonté de stylisée cette région, il y a une métaphore qui me semble approprié.

Ensuite, il y a une vraie intrigue policière, le film lorgne vers le thriller. Il y a toujours des flics ripoux mais il y aussi des serial killer. Ça change des dealers où autres marchands d'armes. Olivier Marchal est un ancien policier. Je n'ai jamais compris son point de vue sur ce métier. Avec une histoire de tueur en série, ça m'évite de me prendre la tête sur ses positions sur les flics d'aujourd'hui.

Après, avec Mr 73 , Olivier Marchal s'éloigne de Michael Mann ou de Lumet. Avec ce long métrage, il se rapproche du cinéma coréen. Et du coup, tout les aspects mélodramatique et ses excès passent beaucoup mieux pour ma part.

Il me semble qu'il y a un vrai équilibre dans le casting. On est moins dans l'exagération de jeux. C'est beaucoup plus calme et posée. L'erreur est d'avoir choisi Philippe Nahon dans le rôle du tueur sadique. C'est trop évident.

Après, il y a un peu de lumière à la fin de son métrage. Et c'est grâce en la présence d'Olivia Bonamy, actrice trop discrète à mon goût.

Olivier Marchal calme le rythme de Mr 74, c'est beaucoup moins frénétique et cut que dans ces précédents films.

Enfin, il y a Daniel Auteuil. Il est parfait. Même son look est pertinent. Il est d'une intensité rare.

Évidemment, le film est bourré de défauts. La morale est discutable. Mais comme je me fous de la morale au cinéma. Ça ne me choque point, bien au contraire.

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