Mr. Ove, c'est un film au pitch simple: Un homme de 59 ans a perdu sa femme Sonja 6 mois plus tôt et n'arrive pas à s'en remettre. Lorsqu'il est "remercié" de son travail, il décide de se suicider, pour enfin la rejoindre. Mais c'était sans compter ses nouveaux voisins et toutes les figures qu'il croise tous les jours dans son quartier résidentiel où il vit depuis des années.
A la lecture du synopsis, je me suis dit que ça allait encore être un film rempli de bons sentiments, à la fin attendue et aux péripéties sans surprise. C'était une belle erreur.
Je ne vais pas mentir, certaine choses m'ont d'abord agacée. Notamment cet aspect "attendu" évoqué précédemment. On peut ajouter à ça une histoire d'amour presque trop parfaite, le souvenir d'une femme déifiée, et j'en passe. Mais, très rapidement, je me suis dis "C'est un conte, une belle histoire. Laisse toi emporter, accepte". Et c'est ce que j'ai fait tout le long du film, entre rire et larmes, avec cet humour parfois noir, parfois absurde, mais toujours tendre. Les flashbacks font pleurer autant que le présent, mettant en lumière une histoire simple, qui en devient magnifiquement touchante, enveloppée de visages d'un passé toujours présent et d'un présent revivifiant.
Autant être honnête, j'ai pleuré devant ce film, beaucoup. A la fin, j'ai regretté de l'avoir vu au cinéma, car je n'avais qu'une envie, c'était de me liquéfier, sortir toutes ces émotions d'une manière ou d'une autre. Ce n'était pas des larmes de tristesse, mais d'émotion, de cette émotion simple, tendre et pure qui traverse tout le film.
Et à la fin, on est juste bien.