Je suis étonné par l'opinion qui semble déprécié ce film.
Je suis allé voir ce film avec celui ce Peter Watkins en tête. Faire un film sur un peintre c'est quelque chose de tout à fait difficile. Puisque l'on s'attaque à des monstres sacré en générale. Et je pense que Munch est une figure qui a eu beaucoup de mal à être montré au cinéma.
Dans le film de Watkins, je me suis fait suspendre par ce début tout à fait cauchemardesque. On découvre un environnement qui est terrible, et qui inspire tant de misère. Le style documenteur chez Watkins y est pour beaucoup. Ce qui m'est resté de la suite, c'était un film incompréhensible, long et fait pour plus avertit que moi.
Aujourd'hui après avoir vu ce film ci. On sent que Watkins est encore derrière. Qu'il hante encore les spectateurs et le réalisateur.
Alors des choix on était fait. Peut-être un peu comme une espèce d'exorcisme pour faire sortir le démon Watkins des salles obscures. Pour que l'on puisse regarder ce biopic ci et seulement celui ci, sans pouvoir le comparer avec le précédent.
C'est ainsi que je traduit l'approche très anti-cinéma d'Henrik Martin .
Le film est assez étonnant. Je le trouve très réussi. Difficile de ne pas trouvé pas un certain charme à ces allé retour exploitant à la fois l'image, la narration, l'époque, le jeu, le sujet.
Il y a quelque chose de théâtrale qui arrive ici. Peut-être que comme Tarkovski , Henrik Martin , s'est souvenu du fait que le plus important ça n'est pas la peinture c'est ce qui la fait existé. Et c'est avant tout un regard permit par un monde se laissant être décrit. Même si Martin montre Munch peindre plusieurs fois. Ce qui est comme un sacrilège pour les puristes comme moi qui sont attaché à la formule d'Andreï Roublev. "Ne montre pas le peintre peindre; jamais !". Il ne l'a pas dit, mais il l'a fait.
Cela ça n'est pas très grave. L'on arrive à un effet plutôt peu problématique. Puisque l'on ne regardera pas tellement le peintre peindre.
Donc pour un biopic, je suis surpris pour le mieux.