COMMENT a-t’on jamais pu faire croire à une actrice ou un acteur que multiplier les grimaces, les trébuchages, les emberlificotements, que mimer la maladresse la plus grossière permettrait d’attirer le rire du public ?
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Murder, he says est une espèce de slapstick au format 1945, avec comme alibi de trouver le pognon, ce qui permet de maintenir tout l’action dans la maison. Ça cabotine sans aucune retenue autour de gags de niveau arroseur arrosé et à ces moments-là, irritation.
Et puis tout de même surviennent des trouvailles scénaristiques, ou des recyclages pas trop mal ficelés de bonnes vieilles courses poursuites très très circonscrites (quatre pièces, pas plus, et le jardin), et dans ces cas-là on se prend à sourire. Et comme le film est mené tambour battant et culmine jusqu’au happy ending final, bah, ça vaut un tout petit peu plus que la moyenne.
PS : l’affiche qui illustre actuellement (mai 2021) ce film montre Helen Walker en shorts déchirés et chaussures à talons (ben voyons). Jamais vu un raccolage aussi vomitif : son personnage est au contraire en pantalon d’hommes et bottines (et chemise à manches longues fermée au col) d’un bout à l’autre du film…