Mutants ou le triomphe des maquilleurs... mais c'est tout.
Ahahah ce film est une blague ! Un film de zombies (bon ok, de « contaminés ») français, pourtant, ça avait tout pour m'attirer dans une salle obscure. Oui, je suis chauvine, et je crois en un cinéma de genre français.
J'y allais donc pleine d'espoir. Pauvre naïve que je suis...
Simulons donc une conversation entre moi et une personne n'ayant pas vu le film, mais s'intéressant au septième art gaulois, tendance sanguinophile :
« Le scénario est fade, mais ne nous arrêtons pas là : nous savons bien que dans le film de zombies, ce qui compte ce n'est pas le scénario.
– Les personnages alors ?
– Caricaturaux au possible.
– Oh ben des fois ça marche : regarde La Horde.
– Oui mais non, là ils étaient caricaturaux mais même pas comiques.
– Et les acteurs ?
– Ben c'est simple, je me sentais mal à l'aise pour eux tellement ils jouaient mal. Mention spéciale à la superfliquette noire complètement navrante (dommage, le personnage était relativement original).
– Les scènes d'action peut-être ?
– Euh... y'a un boxeur. Qui fait de la boxe à un moment.
– Y'a un truc qui sauve le film sinon ?
– Ouais, les mutants sont bien faits, expressifs. »
Bon, j'ai fait ma mauvaise langue, et ça me brise le cœur, parce que j'aurais réellement aimé prendre du plaisir avec ce film de David Morley. Mais je ne peux pas mettre une bonne note à Mutants, par respect pour le genre, et pour le Dieu des Bons Acteurs.
Ça sera donc 5.