Résumé : Une bande de jeunes vandalise le sanctuaire des chercheurs d'or chinois, morts lorsque la mine s'est effondrée. Le démon qui garde les lieux se réveille pour obtenir vengeance du sacrilège, tandis que le survivant cherche le héros d'Evil dead pour le sortir de cette situation. Le jeune kidnappe l'acteur pour l'emmener dans sa ville, alors que Bruce croit que c'est une blague d'anniversaire de son agent, pendant que le monstre décapite les habitants du village.
Histoire : Bruce Campbell est enrôlé comme producteur et réalisateur, sur l'idée d'une société de production pour adapter une bande dessinée de 1949. La bande dessinée tourne autour d'un personnage acteur à qui il arrive des imprévus pendant le tournage, ici Campbell se moque de lui-même. Les acteurs sont des anciens de la série Evil dead, et il fait tourner ses neveux et de vieux amis. Bruce décide d'investir dans les acteurs de théâtre locaux du lieu de tournage en Oregon. Le tournage en studio est aussi un studio local, et les extérieurs sont tournés sur la propriété de Bruce. L'immense propriété lui permettra de ne pas avoir d'autorisation à recevoir et lui confère une liberté totale. Le tournage permet à des improvisations non chorégraphiées de faire naître les scènes drôles. Bruce est comme toujours loin du rôle, sympa, agréable et drôle, pour un film indépendant réalisé avec un budget de 1,5m$, il rapporte 0,2m$ en salles, et est dédié à l'exploitation vidéo, il ne reçoit pas de prix.
Équipe : Coproduit, acteur et réalisation de Bruce Campbell, connu pour les Evil dead. La production de Mike Richardson connu pour The mask, Hellboy. La musique de Joseph LoDuca connu pour Evil dead 3, Le pacte des loups. Les effets de William Boggs connu pour Spider-man, Twilight. Côté casting, Bruce Campbell, Grace Thorsen.
Avis : Sorte de satire parodique, adaptée d'une bande dessinée des années 40 qui enchaîne les aventures remplies des gags du comédien maladroit. L'intrigue gravite dans l'environnement fantastique d'une vieille légende d'un sorcier local, avec un budget de série Z, pour rendre hommage à l'acteur. Les actions ridicules et la technique bas de gamme, n'aident pas l'ensemble, qui en devient pesant.
Critique : Le logo Dark horse lance le générique avec une chanson folk country, qui commence l'intrigue sur des jeunes faisant la fête dans un village paumé. Les événements proposent une atmosphère terrifiante dans une profanation des jeunes qui libère une créature sanguinaire. L'histoire plonge dans l'horreur en organisant une fuite qui revient au personnage en plein tournage. L'aventure se concentre sur le personnage en changeant d'ambiance, qui gravite dans le domaine du cinéma. Le récit parcourt 2 directions en alternant action, comédie et épouvante. Les effets à petit budget défilent et l'aventure ressemble à toutes les interprétations du comédien, comme la BD. Les idées s’enchaînent dans une sorte de compilation qui relie les 2 histoires, en regroupant les personnages.
Le rythme dynamique continue le massacre pour retourner au village paumé qui utilise un concours de circonstances. Les détails développent l'affrontement avec une technique bas de gamme qui cumule des situations ridicules. L'ambiance légère offre un festival de séquences grotesques, qui ouvrent la chasse au monstre, en continuant la comédie. Malgré sa tentative pour divertir, l'intrigue ne décolle pas en approchant le dénouement qui livre le dernier combat, dans un film rapide, qui use d'un rythme frénétique avec des scènes à grande vitesse dans un récit inexistant. Les délires à l'humour décevant s'enlisent dans des quiproquos invraisemblables et ridicules, sans pouvoir ni convaincre, ni réussir à divertir.
> https://youtu.be/Swsh5ndIr5I