Romance au nouveau far west
Au lendemain de l'indépendance du Kurdistan, Baran, héros de guerre, fuit sa mère étouffante qui cherche absolument à le marier.
Govend, jeune institutrice, seule fille overprotégée par 6 ou 7 frères pour le moins envahissants, fuit elle aussi un mariage arrangé.
Ils essayent d'être libres. Des conventions sociales, des états turcs et iraniens, des seigneurs corrompus, de leurs familles. Ils se rencontrent dans un paysage désertique et fabuleux, s'aiment au son d'une musique à la fois moderne et traditionnelle, se confient et luttent pour défendre la loi, l'honneur, l'éducation dans un village reculé où personne ne veut de tout ça.
Les héros sont justes, les acteurs sont beaux, la musique est sublime. On se croirait dans un western mais en plus poétique. Un western oriental. Et drôle, férocement drôle.
A voir, sans s'attendre non plus à comprendre tous les enjeux politico-géo-historiques de la région, plus subtils que ce qui est dessiné ici. Mais finalement, ça n'est pas très important, cette histoire pourrait se passer partout à n'importe quel époque, le contexte ici ne sert que de prétexte pour raconter une jolie histoire de liberté.