Toujours aussi perturbant de constater cette approche terriblement douce et voluptueuse dans sa conception artistique, en comparaison avec l'embarras que procure le sujet du film.
Impossible de ne pas se sentir fasciné par le charme de Joseph Gordon-Levitt, ni de s'empêcher de se couvrir les yeux à chacune des approches du coach, impossible d'adorer le film sans le détester un tant soit peu, mais plus de 15 ans plus tard on a encore l'impression de ne jamais avoir vu ça.
Foncièrement malin dans le découpage de ses cadres, notamment au niveau des enfants, le malaisant ressenti d'avoir directement vu des actes indigestes reste présent sans pourtant en avoir entrevu la couleur.
J'avais oublié en revanche tout ces fondus au noir un peu rapide qui coupent un peu la sensibilité de certaines scènes, mais on est dans une approche semi-black-out donc dans ce sens ça reste bien cohérent.
Assez grande oeuvre de mon côté.