Qui veut de la guimauve ?
Ayant vu "Blue Valentine" quelques jours plutôt, j'ai voulu m'attaquer à The notebook.
Je m'attendais à une nouvelle histoire d'amour factuelle, et donc tragique.
Que nenni !
Cette histoire d'amour là est faite de guimauve, de sucre à barbapapa, pomme d'amour, chantilly et encore un peu de guimauve sur le dessus. Y'a même un plan ou on voit deux protagonistes qui font du poney sur la plage, au soleil couchant (là, ça m'a tué). Plusieurs phrases dignes de Twilight comme "l'amour qui enflamme le coeur", bla bla... Un héros qui harcèle une jeune fille au tout début de l'histoire sous prétexte que "c'est la femme de ma vie" (heureusement qu'elle a cédé, sinon ça aurait été l'histoire d'un psychopathe érotomane).
Et le "suspens" que l'on devine au bout des deux premières minutes (sans déconner, j'ai vérifié).
Dommage, parce que cette idée de base était bonne justement. Et la scène du petit vieux, en larmes sur un lit, parce que sa femme ne le reconnait soudainement plus, est la seule qui a réussi à me tirer une larme. Là, j'y ai cru. Tout le reste, pas du tout. J'aurais voulu que l'idée de la maladie soit plus mis en avant qu'une histoire d'amour pas vraiment crédible. J'ai fini par me dire que c'était un parti-pris (même si je ne l'avais surement pas compris... Je devais pas être le bon public)
Cependant, on ne s'ennuie pas (d'ou mon généreux 5). On suit l'histoire du début à la fin. Et j'imagine qu'un(e) amateur/rice de film à l'eau de rose, pourrait vraiment vraiment l'apprécié (et puis il y a Ryan Gosling, j'ai cru comprendre qu'il faisait palpiter de nombreux slips celui là)