"A case of you" ou juste une case en moins.

"Tout pour lui plaire", c'est "Polly et moi" en beaucoup moins sain.

Bon, concrètement, ça se regarde. On s'ennuie pas vraiment, y'a un peu de rebondissements, les acteurs sont croquinous, le film n'est pas très long. Un paquet de chips, une couette et c'est parti.
Cependant, il y a quelque chose qui m'a grandement perturbé dans ce film. Je n'avais encore jamais vraiment vécu ça auparavant d'ailleurs.

Attention aux spoils pour la suite.

Le héros est donc un écrivain frustré à tout point de vue qui décide de stalker le compte Facebook d'une nana qu'il trouve jolie dans un bar. Il décide alors de faire touuuuut ce qu'elle aime pour lui plaire, en lui mentant de bout en bout. En somme : c'est un psychopathe. Et puis une fois qu'il a réussi à atteindre son but, il se dit qu'elle est pas normale cette fille qui tombe amoureuse de lui alors qu'il a tout fait pour que ça arrive, et donc il décide de la larguer (Je. Mais. MAIS BRULEZ-LE, PITIÉ.)
La demoiselle est une sorte de Manic Pixie Dream Girl, avec un nom d'oiseau (non c'est pas une insulte, elle s'appelle Birdy) et elle doit être un peu bête. Ou maso. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdue. Elle dessine, elle chante, elle rigole, elle dit "oui" à la vie, mais elle n'a jamais été amoureuse... jusqu'au psychopathe (Elle tombe amoureuse du seul mec qui invente un personnage pour lui plaire. Meuf. FUIS. NOW.)

Je me suis senti assez rapidement mal à l'aise avec ce film, mais vu que les copains du héros lui signale assez rapidement qu'il ne devrait pas faire ce qu'il fait, je m'attendais à une morale, une vraie, donc j'ai continué.

Ben en fait non, ça fini comme une comédie romantique classique. Il revient, elle est contente, et ils vont probablement faire plein de bébés psychopathes et bêtes qui vont grandir dans Brooklyn et devenir des hipsters buveurs de thé au lait (ceci est une référence à un moment rigolo du film, le seul peut-être).

Ça m'a tellement choqué que j'ai hésité entre 5, la moyenne, et 4 parce que bon... QUAND MÊME QUOI.