Naked Killer
5.8
Naked Killer

Film de Clarence Ford (1992)

Boom baby ! Bye bye les balloches ...

Ce soir était un grand soir. Non pas que j'ai réussi à organiser une partouze scatophile dans mon immeuble pour améliorer les liens entre voisins (je trouve que c'est une idée valable en plus d'être originale) mais j'ai été dépucelé de la catégorie 3. En gros, c'est une classification pour les films très violents/sexuels/jte fais pas de dessin.



Il m'est pris une envie de tester ce titre très connu parmi ceux qui l'ont vu car il y'a Simon yam dedans et que c'est un des acteurs asiatiques que j'aime bien ... je savais pas encore que c'était une belle connerie.



Naked killer raconte "l'histoire" d'un groupe de tueuse à gage très efficace et surtout castratrice. Le héros (Simon yam) est flic et pense que ce groupe existe et tue des hommes dans la ville, mais il est malheureusement le seul à le penser. Un jour où il est chez le coiffeur, une femme allume le coupeur de poils. Alors qu'arrive la "fiancée" de celui ci pour faire un scandale parce qu'il refuse de reconnaitre qu'il l'a mise enceinte, l'allumeuse dévoile la supercherie: elle est l'amie de l'hystérique enceinte, et les deux réunies cassent la gueule du goujat. Le héros intervient, poursuit les jeunes femmes ... et bien sûr ils tombent éperdument amoureux (avec la copine allumeuse). Seulement cette femme va bientôt voir sa vie bouleversée de façon illégale, les tueuses féminines vont rentrer dans la danse, l'amour va t'il réunir les amants perdus ?



Houlaaaa ... y'a trop d'amour là dedans ! Ça cache du sexe à outrance ?



Bha voilà qui pourrait résumer le truc ... mais pas vraiment. En fait c'est catégorie III, mais faut pas s'attendre à voir de la stouquette en train de ramoner de la tuyauterie fluidifiée toutes les 20 secondes. La sexualité est très présente, mais est plus lesbienne qu'hétéro (nan mais revenez, il va quand même la tringler en slow motion pour faire plus sentimental), elle est plus suggérée qu'exposée, elle est plus M6 que canal+ (oui, y'aura pas de zizi tout dur en mattant le film).

L'autre chose dont il faut parler, c'est la violence, car ça reste un film d'action et non pas érotique. Dès la première scène, on assiste à de la barbarie esthétique: une tueuse qui virevolte façon kung-fu, des balles en plein dans les cacahuètes ... Il y'aura d'autres scènes se voulant violentes, aussi raffinées dans leurs approches. Je ne sais pas si c'était une façon d'érotiser la mort, de souligner le message du film (les femmes sont mortelles: leur corps est une arme), mais il y'a une décapitation qui aurait gagnée à être moins suggérée pour être efficace.



C'est de la merde alors ?



Bha je suis mitigé. D'un coté, le scénario est léger comme le respect que j'ai pour les supporters de foot, de l'autre, il y'a de bonnes idées. Certes il y'a beaucoup de sexe, mais ce n'est pas du cul pour du cul à l'américaine, ça dénote au contraire une certaine folie désespérée des personnages qui vivent avec la mort à leurs cotés. Les protagonistes se caressent plus qu'ils ne se prennent, tout comme la vie qu'ils touchent du bout des doigts ... m'enfin ça, c'est si on a envie de voir plus loin que le cliché de la salope qui se fringue en cuir et veut laper de la moule. Pas sûr que je sois dans le vrai donc.
helldraco
5
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le 31 mai 2014

Critique lue 630 fois

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helldraco

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