Je vous parle d'un temps... où la jupe d'une femme au-dessus du genou faisait scandale ! Cette histoire d'une gourgandine célèbre du music-hall qui passe son temps à ruiner les riches qui la courtisent et les jette ensuite peut paraître aujourd'hui incroyable !
Comme Martine Carol qui jouait les pin-up françaises à l'époque et qui ne craignait pas les scandales ! Témoignage d'un temps révolu... Une star montante du nom de Bardot et qui va elle, plus loin dans la provocation va reléguer Martine au musée Grévin ! A vivre intensément, la belle Martine va décéder à 47 ans d'une crise cardiaque, que certains contesteront néanmoins... Suicide ?
Cette version de Christian-Jaque comme réalisateur ne m'a pas passionné. Peut-être trop proche du théâtre car les extérieurs sont peu nombreux...
Et quelle absence de rythmes ! Les crinolines et belles dentelles, les décorations somptueuses, bref tous ces côtés artificiels de la vie parisienne ne sont pas parvenus à susciter mon intérêt...
Je n'aimais pas non plus le style d'interprétation de Martine Carol, pas assez naturelle, et encore trop théâtrale ! A l'opposé d'une BB qu'il fallait prendre "brute de décoffrage"...
Mes cinq étoiles ne valent donc que pour le casting ! Que des "pointures" à la carrière stupéfiante et acteurs réputés : Charles Boyer, Noël Roquevert, Paul Frankeur, Jean Debucourt... Je m'arrêterai un court instant sur Jacques Castelot dont le physique prétentieux, voire anthipatique, lui permettait de jouer à merveille les rôles de "mauvais" . C'était le frère de l'historien André Castelot. Né belge, et naturalisé français, à côté de ses rôles au théâtre, il a joué dans 80 films !
France 3 le 18.03.2018 (00h25)