Mike Flanagan s’étant imposé comme un réalisateur à suivre, un trés honnête artisan de l’horreur, je commençais à désespérer de ne pas voir son Before I Wake…
Renommé pour l’occasion Ne t’endors pas, le film ne restera pas comme son meilleur mais se hisse au delà de la moyenne actuel du genre, ou du moins de ce qu’on peut voir en salle. Parceque ce film, l’histoire d’un couple dont l’enfant est mort et qui accueille un enfant dont les parents ont récemment disparus, décide de traiter son sujet en faisant fi, au maximum, des effets horrifique trop facile (qui a dit Jump Scare ?).
Tout au long du film, on profite alors d’effets visuels rendant certains plans sublime, et propulsé par une BO tout aussi magnifique et un final aussi triste que fort. Si le principe semble déjà vu (quand l’enfant s’endors, ses rêves et cauchemars prennent vie), Flanagan l’emmène vers des sommets inattendu à certains moments.
Si on peut regretter certaines séquences un peu longues et une Kate Bosworth pas toujours au maximum, difficile de ne pas succomber au charme d’une oeuvre horrifique finalement nettement plus proche de ce qui pouvait se faire à une époque (au point que j’en ai parfois pensé à une version jeune de Tim Burton !), en prenant soin de ses personnages et du sens de son film. Loin des Annabelle et autres Dans le noir, on a droit à un bon film qui n’évite pas quelques scories dans sa mise en scéne mais devrait charmer les amateurs. Flanagan confirme, avant son adaptation du Jessie de Stephen King, qu’on peut compter sur lui !