Critique N°314 : Un serpent dans la ville.


  • En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en micro-société, trois millions de prisonniers. Victime d’un attentat, l’avion du Président des États-Unis s’écrase en plein Manhattan avec des documents ultra-secrets. Snake, un dangereux criminel, est chargé, en échange de sa grâce, de partir à la recherche du Président. Parachuté dans Manhattan, il dispose de vingt-quatre heures pour mener à bien sa mission.


Alors c'est un 7/10 pour une raison simple. New York 1997 a extrêmement vieillit.
Il fait très daté et ca empêche d'apprécier pleinement le film. Que ça soit sur l'éclairage (voir plus bas), les répliques qui manquent d'impact ou sur Kurt Russel qui à l'air un peu aux fraises sur certains plans.
C'est pourtant dommage avec un casting goldé comme ça : Kurt Russel (qui n'est évidemment pas souvent aux fraises hein), Donald Pleasence, Harry Dean Stanton et Lee Van Cleef. Que demande le peuple.


On a besoin de peu de détails pour comprendre que c'est Carpenter à la réal. L'éclairage naturel, qui l'est tellement que certaine fois on ne voit rien ; ce qui peut autant inspiré une ambiance que se dire que le chef op était en train de manger son bol de céréale.
Niveau musique aussi c'est complétement Carpenter, le petit synthé bien présent (et qui me fait me dire qu'il préfère vraiment faire sa musique seul dans sa cave que par un mec dont c'est le taf).


Alors oui, Lock Out a tout pompé sur New York 1997 et ça se voit ; aucune idée originale mais ça n'en fait pas un navet pour autant.
Pourtant le film de Carpenter est aussi très prévisible, on voit les traîtres en avance, l'avancé du film et la fin. Mais à aucun moment on ne se sent biaisé dans l'intrigue et sa compréhension. Ca reste fluide et agréable.


On pourrait croire que j'ai eu du mal dans le visionnage de ce film, mais c'est tout l'inverse, il passe bien et à l'époque devait surement mettre une claque aux films du même genre.
J'arrive habituellement à remettre en condition et dans l'époque, mais pour un film à regarder courant 2020 c'est clairement hors temporalité.

LaMoustache
7
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le 15 févr. 2021

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