Le cinéma c'est parfois comme la cuisine : il suffit de pas grand chose, quelques ingrédients de qualité et qui vont bien ensemble, et vous sortez une tuerie du four.
Exemple avec ce New-York 97 : tu prends un anti-héros borgne avec un charisme de dingue et tu le plonges dans les rues nocturnes et désertes d'un New York délabré ; agite avec des prisonniers livrés à eux-mêmes et organisés en meutes, jusqu'à ce que l'univers soit putain d'immersif, anxiogène et cohérent. Assaisonne le tout avec une musique tellement parfaite qu'elle te plonge dans l'ambiance au bout de deux notes, et c'est prêt.
Servi avec une pointe d'humour et de propos satirique, c'est un régal : tu t'attends à un plat de pâtes au beurre, et tu te manges une bonne tarte au cool façon badass : ça passe tout seul et on en redemande.