Film d'aventure dans une "jolie" atmosphère de fin du monde, "New York 1997" consacra en 1981 John Carpenter comme un réalisateur "bankable" tout en lui permettant de poursuivre ses obsessions pour des héros décalés, inspirés des grands westerns d'antan. Comme tous les personnages sont des crapules, nulle psychologie hollywoodienne n'est ici à craindre, et nous avons droit à une suite de péripéties délirantes, donnant la prime à l'action. On peut trouver cela lourd et creux (c'est d'ailleurs mon cas), et le film m'avait déçu par rapport au précédent travail de Carpenter. J'ai toujours du mal aujourd'hui à comprendre le statut de film culte que ce "New York 1997" a acquis au fil des années auprès des aficionados : quant à moi, je ne retiendrai guère que la "rock attitude" du personnage de Snake Plissken, ainsi que la remarquable utilisation du scope, qui distingue ce film du lot. [Critique écrite en 2003]