Pas mon préféré parmi les premiers films de Carpenter...

Film d'aventure dans une "jolie" atmosphère de fin du monde, "New York 1997" consacra en 1981 John Carpenter comme un réalisateur "bankable" tout en lui permettant de poursuivre ses obsessions pour des héros décalés, inspirés des grands westerns d'antan. Comme tous les personnages sont des crapules, nulle psychologie hollywoodienne n'est ici à craindre, et nous avons droit à une suite de péripéties délirantes, donnant la prime à l'action. On peut trouver cela lourd et creux (c'est d'ailleurs mon cas), et le film m'avait déçu par rapport au précédent travail de Carpenter. J'ai toujours du mal aujourd'hui à comprendre le statut de film culte que ce "New York 1997" a acquis au fil des années auprès des aficionados : quant à moi, je ne retiendrai guère que la "rock attitude" du personnage de Snake Plissken, ainsi que la remarquable utilisation du scope, qui distingue ce film du lot. [Critique écrite en 2003]

EricDebarnot
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Tous les films vus en 1981

Créée

le 8 août 2015

Critique lue 673 fois

9 j'aime

4 commentaires

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 673 fois

9
4

D'autres avis sur New York 1997

New York 1997
Prodigy
5

Critique de New York 1997 par Prodigy

A revoir New York 1997 je comprends mieux pourquoi il vieillissait si mal dans ma mémoire, pourquoi je le regardais si peu souvent comparé à d'autres films de son auteur que j'ai vus 50 fois, et...

le 11 juil. 2010

101 j'aime

13

New York 1997
Ze_Big_Nowhere
8

Mon New York

New York ! Capitale du crime. Haut-lieu de la came et paradis de la péripatétipute en tout genres. Des buildings claustrophiques qui jouent à cache-cache avec le soleil et qui gagnent toujours. Des...

le 21 janv. 2015

88 j'aime

15

New York 1997
Grimault_
7

T'es solide, Snake !

En 1981, un an après The Fog (et quelques années après son cultissime Halloween), John Carpenter commence à sérieusement maîtriser le genre du thriller « à ambiance », travaillant des rythmes lents...

le 18 sept. 2020

49 j'aime

2

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

205 j'aime

152

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

191 j'aime

115

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

190 j'aime

25