New-York, 2012, le réchauffement climatique à décimé l’humanité. Manhattan est devenu un territoire où les bandes rivales s’affrontent pour survivre…
On imagine aisément à quel point le budget du film a dû être dérisoire, il n’y qu’à voir comment ils ont tourné ce post-apo à New-York. De “la grosse pomme”, il ne subsiste qu’un décor en carton-pâte reconstitué dans un minuscule backlot décrépit. On ne tarde pas à découvrir qu’en réalité, le film de Robert Clouse ne sera rien d‘autre qu’un huis-clos dans ce quartier reconstitué entre 4 planches (hormis l’escapade dans le tunnel du métro) et des photos de New-York prises à la volée au lever du soleil (pour mieux simuler le calme qui règne dans la ville).
Pour le reste, c’est le calme plat, malgré un sympathique casting où se côtoient Yul Brynner, Max von Sydow & William Smith, pendant toute la durée du film, on ne peut s’empêcher de se dire qu’ils étaient tous là pour honorer des obligations contractuelles, tant ils donnent l’impression d’en faire le moins possible (pour ne pas dire qu’ils étaient tous en train de se faire chier).
Pour les férus de post-apo sur fond de catastrophe climatique, autant se rabattre sur le cultissime Soleil vert (1973) de Richard Fleischer, qui n’a pas pris une ride, car contrairement à lui, New York ne répond plus (1975) s’avère bien fade et indigent, une intrigue mollassonne et un budget digne d’une Série B (mais indigne des acteurs ici présents). A la limite, on s’ennuyait moins devant le nanar Les Guerriers du Bronx (1982), c’est dire…
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●