La sortie d’un OAV tout neuf de Nicky Larson aurait dû être un évènement pour la génération Club Do. Dans un sens, c’en fut un mais du côté feu de paille, la faute à une sortie très modeste chez nous, et la version Live action qui divise et prends une autre direction en France.
Au visionnage, on a tout ce qui faisait le sel de Nicky Larson : des combats un peu mous mais des regards froids, des billes qui font exploser des fusils, de l’humour pas très #Metoo (et lourd à force de répétition) et.. voilà. L’histoire est basique au possible (une gentille niaise doit être sauvée d’un méchant très méchant parce qu’il est méchant, et du coup il veut aussi détruire le monde) et sans réel intérêt, si ce n’est celui d’apporter progressivement tous les personnages classiques de City Hunter, dont Mammouth et les Cat’s Eyes.
Suffisant pour être distrayant et finir le film, mais il y a quand même l’idée qu’on a vieilli ou que ce genre d’histoire a vieilli aussi. Hôjo a su être beaucoup plus (dans F. Compo ou Cat’s Eyes) que dans cet OAV et on en reste donc un peu déçu.