Ritorno Al Passato N°58 Kavinsky

Night Call

Lorsque j'ai choisi la liste de films que je regarderais pour cette remonté dans le temps, et que je suis arriver à l'année 2014, Night Call est apparu comme une évidence. C'est un film que j'ai vu le jour de sa sortie, dont je ne connaissais pas grand chose mais dont l'acteur principal Jake Gyllenhaal faisait parti et cela me suffisait pour payer ma place de cinéma. J'en étais sorti déçu et plutôt amer. 8 ans ce sont passés et je me suis dis, que j'avais du louper quelque chose, que je n'étais pas dans le bon état d'esprit, du coup je me suis décider à le revoir.

Premier point, la réalisation. Plutôt bonne dans l'ensemble, sans de grand moments, mais qui parvient à dérouler son message. Il essaye de mettre en avant cette ville de Los Angeles, et je n'ai pas pu ne pas penser à Collatéral de Michael Mann. Quant on fait la différence d'ambiance visuel entre les deux il y a des ressemblance certes mais Nightcall ne fais pas vraiment le poids malheureusement. Tout comme sur l'aspect musicale, il y avait des moments fort à l'image avec quelque chose d'important qui se passait sous nos yeux, de grave, et la musique est complétement décalé. En réfléchissant et en écrivant cette critique ne serait ce pas le but finalement?

Que celle ci sois en accord avec le personnage de Louis qui est complétement déconnecté, qui a son propre monde, ses propres règles. Car oui la force du film c'est l'interprétation de Jake Gyllenhall en Louis, il joue parfaitement ce mec qui pourrait être considérer comme fou, mais qui apparait comme un calculateur froid qui ne sert que c'est propres intérêts. En revanche ce que je regrette dans ce film, mais cela en fait aussi son originalité, c'est que le personnage ne change jamais de ligne directrice, du début à la fin. Où nous montre certes une montée en puissance, il achète une meilleure voiture, un meilleur équipement etc.. Mais moralement il n'y a jamais de changement, d'évolution, il reste le même du début à la fin et on sait déjà que cela ne va pas bien finir. Et ce n'est pas cette fameuse scène où l'un des personnages ce fait abattre qui change quoi que ce sois. Et c'est ça que je regrette c'est qu'il essaye de nous délivrer un message mais pas de la bonne manière, où d'une manière trop commune, déjà vu.

Voila pourquoi je n'ai pas aimé NightCall, la réalisation ne va pas au bout du message qu'elle tente de nous transmettre sur la psyché du personnage, en revanche elle montre une image forte de la presse et des détournement qu'il peut y avoir mais ceci est un sujet déjà montre de maintes et maintes fois. Ma note peut sembler dur et ne reflète que mon avis, je n'ai tout simplement pas aimé ce film.