Drive, American Psycho, Fincher.
Drive, pour les voitures, pour les nombreuses (très nombreuses références), pour l'ambiance de nuit, pour la bande son, pour ses producteurs (la raison se trouve sûrement ici). Pour une manière de filmer les voitures, qui nous fait instinctivement rappeler les angles et les cadrages, les filtres et les ambiances de Drive.
American Psycho, particulièrement pour la coupe et la ressemblance avec Christian Bale, pour la psychologie du personnage principal, pour ses réaction, sa non-humanité, son regard, son jeu d'acteur en général. Ici on a une copie donc, de Patrick Bateman dans American Psycho, agrémentée de quelques rappels à Travis Bickle dans Taxi Driver.
Fincher, parce qu'on ne devient pas David Fincher du jour au lendemain, et qu'ici. Clairement, ce scénario, cette découpe, et l'ensemble du film, présente une certaine trame proche à celles des films de Fincher. On ne sait pas où va le film, alors qu'il nous le dit tout le long, mais on ne veut pas y croire, c'est trop gros, trop fou, trop quoi. Et finalement on se fait avoir quand même alors que tout était d'une folle évidence.