Évocation de la vie de Niki de Saint-Phalle.
Excusez-moi d’étaler ma nescience, mais j’ignorais même que cette artiste eut un jour respiré. Je m’échine à le dire « chaque existence ne mérite pas de faire l’objet d’un film », il n’y a qu’à la rigueur la relation problématique avec son père qui est cinématographique, même si statistiquement, c’est terriblement commun, il tente de farder cela par des épisodes vains de tranches de vie. Ne connaissant pas cette plasticienne, j’y aurais vu un intérêt plus conséquent si on avait pu apercevoir ses œuvres, mais même cette opportunité nous sera refusée à cause de soucis de droits. Néanmoins, Charlotte Le Bon livre une performance formidablement torturée et lumineuse.