Il y a eu l'introduction, poussive, puis cette scène de fausse injection létale dont la teneur en drame laissait quand même entrevoir de bonnes choses. Et puis il y a eu cet entraînement réellement interminable, toutes ces séquences ne menant nulle part, ce scénario bordélique et insipide au possible, Nikita qui braillait toutes les 2 scènes et demi...
Je lis de temps à autres que Luc Besson n'a jamais réussi à reproduire la qualité de ses premiers longs-métrages, alors qu'en ce qui me concerne je rejoins l'avis de ceux qui considèrent qu'il n'y a rien de bon dans l'intégralité de sa filmographie. Je n'ai jamais cru en Besson, et Nikita me le souligne de la plus évidente des manières, puisque dans ce film il échoue même à donner la moindre profondeur à son héroïne, qu'il ridiculise et infantilise chaque fois qu'il le peut.
D'une certaine manière, il se rattrapera un peu avec Léon (sûrement le moins pire de ses films) qui a un sujet similaire, mais seulement voilà : le désastre est là.