Beaucoup moins bien que dans mes souvenirs :o
Besson veut peut-être rappeler que Nikita n'est qu'une junkie, un "être humain" qui a la base n'est pas agent secret et qui en chie pour le devenir, en la faisant brailler toutes les 5mn, mais sa personnalité instable et dingo devient vite insupportable. Palme d'or de la plus grande gênance pour la scène avec "Victor, nettoyeur" quand elle sort de l'ambassade, ni vu ni connu en se faisant passer pour Monsieur-je-sais-plus-son-nom-qui-a-fondu-dans-la-baignoire-avec-les-autres (mais bien sur !).
Les services secrets qui formeraient une (ex)droguée, barge et imprévisible; un mec plutôt "normal" qui tomberait fou amoureux d'elle; puis elle est sensée fêter ses "20 ans" dans le centre, mais elle en parait 30 passé (et oh magie, on vérifie l'age d'Anne Parillaud en 1990: bim, elle avait 30 ans :) !) donc tout ça, au bout d'un moment, ne prend pas, ou plus....
Un 6, pour le souvenir d'un film certainement grandiose, il y a presque 30 ans, et rappeler quand même la performance d'Anne Parillaud, qu'on ne voit pas assez.