De la mythologie "ninjaesque", il en sera un peu question au début du film dans ce monastère tandis que déjà se dessine ce qui va nous attendre par la suite : un vieux sage, un combattant doué et sa petite copine à qui il n'ose pas déclarer ses sentiments, le rival fourbe et ambitieux.
Tout ça pour le contrôle d'une armure. Quand j'ai vu certaines chorégraphies, certains costumes, la laideur de certains effets spéciaux, j'ai fait le rapprochement avec la série Power Rangers dont le réalisateur, Isaac Florentine, a réalisé des épisodes.
Si l'on excepte que c'est une production Nu Image, donc les rois des films d'action à petit budget tournés en Europe de l'Est, Ninja reste une série B délivrant un plaisir coupable : l'action ne mollit jamais même s'il y a assez peu de ninjas mais beaucoup de sbires bulgares à la place. A chaque scène, il y en a toujours plus qui arrivent !
Ce qui m'amène, tout naturellement, à parler de Scott Adkins dont les talents martiaux (et les tablettes de chocolat) sont largement mis en avant. Si on cherchait un successeur aux tataneurs des années 80/90 qu'étaient les Van Damme, Lundgren et autre Dudikoff, on l'a trouvé. A noter qu'il est un des fidèles du réalisateur depuis 2003 et un certain Special Forces USA que j'aimerais bien me matter depuis le temps et qui a l'air aussi con que Le Dernier des Dragons !