Le film est bon. Mais long. Peut être pas trop long, parce qu’il y a beaucoup de choses à traiter. Oliver Stone dresse un portrait contrasté de Richard Nixon, superbement campé par Anthony Hopkins. Sa vie est lié grâce au montage, ses mensonges de 1926 raisonne lorsque l’Affaire du Watergate éclatent et la présidence de Richard Nixon et l’histoire des États-Unis, particulièrement celle de JFK et d’Abraham Lincoln. Le montage alterne entre trois niveaux d’images (image d’archive, image du film et fausses images d’archives tournés en couleur ou en noir et blanc un peu à la manière d’un Forrest Gump) s’entremêlent parfois, malgré qu’il soit majoritairement bien effectué. Les fausses images d’archives sont très réussis. Le rythme est plutôt bien géré, malgré quelques essoufflements. L’OST de John Williams est très réussi comme d’habitude, notamment lorsque Richard Nixon perd le contrôle de la situation. J’aurais aimé voir son mandat de Vice Président auprès d’Eisenhower, du moins un court passage. Joan Allen est également excellente et James Woods, même si il est très en retrait, fait aussi une bonne performance.