No Land's Song n'est pas un procès d'attention sur le fait que les femmes ne puissent chanter en soliste en Iran, même s'il dénonce ce travers, c'est également un regard bienveillant sur un pays riche culturellement, même si aujourd'hui il est difficile de le voir (le réalisateur nous montre les grands lieux de la culture qui parsemaient l'Iran). Les formes d'arts étant mal considérées (comme le montrait déjà très bien Desert Dancer), l'on assiste au combat d'une femme pour monter un concert de femmes soliste pour un public mixte.
Sara Najafi avait dans l'espoir que le film ferait changer les mentalités, si le concert ne le faisait pas, même si cela est peu probable, l'intention est louable (là où Les Chats persans n'était que subversif).
Le film est assez intense, et très émotif, ce n'est pas forcément le film qui vous rendra gaie, mais cela reste un très bon moment, qu'il faut montrer au plus grand nombre, afin de prendre conscience de la chance que l'on a en France d'avoir un tel accès à la culture.