Lost Highway
L’écriture peut être une arme redoutable dans la construction machiavélique d’une vengeance. Il est vrai que le pouvoir de la plume a cette manie de faire resurgir en chacun de nous les pires...
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le 14 janv. 2017
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Un film manichéen, manipulateur, dont l'esthétisme, sous couvert de thriller, sert à véhiculer un message utopiste a 2 balles. (sur le thème de la lutte des classes aux Etats-Unis)
C'est inquiétant de voir autant de violence et d'agressivité portée sur une femme qui a avorté, même si c'est une fiction, inquiétant aussi de voir la transposition de cette femme qui est transformée en prédatrice parce qu'elle vient d'une supposée bourgeoisie et qu'elle tient une galerie d'art contemporain, qui nous est montrée comme une galerie "d'art dégénéré".
Parce que oui, l'Animal Nocturne, c'est bien d'elle dont il s'agit, ouvrons les yeux, les trois malfrats sont une métaphore qui la représente elle, froide, ambitieuse, qui, en abandonnant ses rêves d'étudiante pour choisir une vie bourgeoise confortable… va tuer son hypothétique fille (avortement) tuer son mec et se tuer elle même,…
Si on replace le film dans le contexte de sa date de sortie : élections, Trump contre Hillary Clinton, on reste pantois !
L'affiche illustre bien la prédatrice (ajouté le 4 09 2022)
Créée
le 4 sept. 2022
Critique lue 528 fois
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