À la recherche d'un film pour ma soirée du dimanche, j'ai décidé d'explorer les films primés à la Mostra. En tant qu'adepte de films sociaux réalistes décrivant les petites gens broyées par les rouages d'une société capitaliste mortifère, je me voyais déjà jubiler devant ce film prenant le contre-pied de la "vanlife" vantée sur les réseaux sociaux.
Ce film m'a profondément ému, et une empathie sincère s'est construite avec tous les personnages qui apparaissent à l'écran. J'ai été particulièrement saisi par la représentation des failles du système de santé et de retraite américain.
Les moments de silence contemplatif ou en plan serré sur des personnages doutant sont très efficaces. Cependant, à mon avis, ce film a manqué d'une trame narrative entraînante qui nous guide plutôt que de nous laisser dans l'attente de découvrir ce que sera le prochain plan. Vous pourriez arguer que cela sert à la mise en scène du film, et je suis d'accord. Cependant, bien que je ressorte ému, je ne suis pas suffisamment transporté par ce van.
Frances McDormand reste cependant magistrale dans un jeu juste et poignant.