Hazel Grace Lancaster. Augustus Waters. Deux âmes qui s'entrechoquent, apprennent à s'apprivoiser, s'aiment. Malgré la peur, thème récurrent du film, bien au-delà de la maladie : la peur que notre mort cause trop de peine à nos proches, la peur d'être oublié, la peur de ne pas vivre suffisamment. Ce n'est pas une histoire sur deux jeunes cancéreux. Ce n'est pas une histoire sur la mort. C'est une histoire sur le voyage qu'est la vie et comment on doit profiter du trajet pour admirer le paysage.
À aucun moment le film ne tombe dans le pathos. À aucun moment il ne nous donne une sensation de malaise. Porté par les épaules déjà ultra solides de la merveilleuse Shailene Woodley, aidée de son co-star Ansel Elgort qui peine parfois à s'imposer à ses côtés mais reste étonnant de sincérité, le film est doux-amer, élégant, jamais voyeur, toujours honnête. Loin d'être pessimiste, l'histoire qui est servie ici traite de la mort de manière nouvelle. Elle n'est pas subie ni redoutée, mais pressentie et parfois attendue, comme le dernier chapitre d'une histoire qui doit nécessairement se terminer.
Hazel et Augustus sont beaux. Ils sont beaux, amoureux, et ils apprennent à profiter du temps qu'ils ont, ensemble.
Je mentirais si je disais que je n'avais aucun a priori (négatif) avant de regarder ce film. J'en suis ressortie plutôt bouleversée, avec l'impression que quelque chose d'étrange venait de se passer. Je n'ai ressenti aucune tristesse, mais une profonde émotion, et un amour de la vie encore plus inébranlable.