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le 24 avr. 2019
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C'est terrible, ce sentiment de déjà vu qui vous étreint parfois, dès le début d'un film. Pour Nos vies formidables, c'est le cas, avec cette arrivée d'une nouvelle pensionnaire dans une petite communauté d'égarés, qui viennent combattre leurs addictions. Après La prière et bien d'autres films qui écrivent une histoire qui va de la dépendance et la résilience, il y a d'emblée cette impression que le long-métrage de Fabienne Godet va avoir du mal à sortir des sentiers battus. Un sentiment encore renforcé par l'importance donné au groupe plutôt qu'aux individus sur un mode documentaire qui privilégie le réalisme au romanesque. Les scènes se succèdent : elles deviennent de plus en plus marquantes a mesure que le film avance et que l'histoire commence à se recentrer sur un cas en particulier, développé depuis le départ, mais clairement identifié comme majeur dans les 30 dernières minutes de la projection. On avait senti jusqu'alors le travail participatif et collectif de l'ensemble des comédiens mais il a fallu du temps pour que Nos vies formidables se libère de certaines figures imposées et ose aborder un destin personnel. Il y a cependant un écueil qui survient, celui d'une dramatisation subite et d'une explication un peu trop rapide qui aboutit d'ailleurs à une conclusion insatisfaisante. Nos vies formidables se distingue par sa générosité et son goût de l'humain, il n'en reste pas moins un film frustrant dans sa mise en scène en dépit d'une interprétation d'une belle facture où s'impose l'étonnante Julie Moulier.
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le 11 mars 2019
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