Près de 40 ans plus tard , Nosferatu , Herlock , Dracula ( à vous de choisir celui qui vous plait le mieux ) est prêt pour ressurgir de ses abysses sanguinolentes. Afin d’être le plus Prompt possible — il est compliqué d’émettre une critique acerbe en ce qui concerne l’esthétique : c’est froid , la lune est un lampadaire naturel, on est plongé 87% du film dans l’ombre de la nuit ( bien logique me direz vous )
. Seulement voilà , la colorimétrie convenable d’un film « d’horreur » ne signe pas sa réussite, il en faut bien plus..
En gros , l’habit ne fait pas le vampire : On parle d’un bouffeur de jugulaire , du diable de tasmanie , qui s’habille pas en prada , on parle d’un cannibale suceur de sang , videur d’âme.
Eh bien .. C’est tout c’que ce Nosferatu n’incarne pas , on en fait des tonnes , on tartine d’intrigues des personnages qui n’ont rien à jouer , encore moins à espérer , Lilly Rose Depp , jouant une possédée nympho et l’amante de Dracula , sa prophétesse, je trouvais cette intrigue amoureuse original , changeante des dernières versions : elle est finalement creuse et vide , enfermé dans un rôle où la possession ( insatiable cliché) vient essayer de choquer le film , en vain. Que dire de plus , un Nosferatu à moustache épaisse , une intrigue vaginale décapante.. on sent que Eggers a kiffé son projet , ca c’est sûr , rien qu’au temp qu’il prend pour nous montrer Nosferatu , il allonge perpétuellement , et veut donner du poids à ce qui pourrait être clair et horrifique. Rien ne fait vraiment peur , pourtant la scène d’intro aspirait À , mais l’amour incommensurable du real pour le mythe Transylvanien a gâché l’expérience du spectateur..