du symbolisme facile et grossier, des dialogues gnangnan, une bande sonore envahissante, et même une apparition ridicule d'anne hidalgo...
notre-dame brûle n'est pas un mauvais film pour autant. annaud a réussi a produire une reconstitution sensible et fidèle aux événements du 15 avril 2019 en mélangeant cinématographie et images d'archives, mais malgré sa volonté d'y intégrer un élément humain, aucun des personnages ne laisse de réel impact, pas même quand ils risquent leurs vies.
en soi, ce n'est pas bien grave, le personnage principal ici, c'est notre-dame. mais comment prendre au sérieux un drame retranscrit de manière si superficielle ? c'est la que réside le principal problème. entre la petite chloé qui lâche la main de sa mère pour allumer une bougie, le plan de 20 secondes sur la statue de la vierge qui pleure, les prêtres (?) clichés, le pompier qui donne un discours aussi long que cucul en plein milieu du film, ou celui qui secoue son poing victorieusement lorsque le feu est éteint... (sans même tout énumérer) je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel. j'applaudis annaud pour l'emphase qu'il a mis sur les pompiers, mais cette éloge était aussi enfantine qu'elle était lourde.
ce film, pour être brève, n'avait aucune subtilité. c'est un tire-larmes mal caché, souligné par une musique de fond qui manque cruellement de finesse.