Beaucoup de déception à la sortie d'une séance dont j'attendais beaucoup. Flober, enfant d'internet débarquait en solo à l'écran après le convainquant Vermines qu'il avait co-scénarisé en 2023. Ambitieux et créatif, le film m'avait beaucoup parlé et donné envie de voir où il nous emmènerait aux manettes d'une comédie familiale.
La réponse : nulle part
(ou dans le mur si je dois me référer au film, envie même de filer la métaphore en comparant le tout à la voiture du long métrage qui se pète la gueule au fil des scènes, moi aussi plus ça avançait, plus j'avais envie de me casser)
Film au scénario simpliste sur fond de divorce familial entre adultes absents et autocentrés et ados stéréotypés au possible, l'heure et demie (longue à souhait) proposée n'est qu'une suite de sketchs sans réelle cohérence où le casting principal part à la rencontre des copains d'internet de Flober qui nous montrent qu'ils sont marrants.
La créativité espérée n'est nulle part ailleurs que dans ces quelques finesses d'écriture qui font esquisser des sourires. Mais elles servent un scénario global mainstream à souhait, graveleux et incohérent.
Marre de rire de l'adolescente torturée délaissée par ses parents par une suite de blagues douteuse sur la scarification et une résolution des problèmes de reconnaissance torchée en fin de métrage.
Ce film m'énerve car Flober qui, sur internet, avait innové en plein d'aspects en terme d'écriture, de montage (Golden Moustache, les vidéos de Mister V) nous sert là un film plat au possible qui ne se différencie en rien de tout le reste des comédies grand public potaches qui polluent le box-office.