Nous York par Jon Talbain
Déjà, il n'y a strictement rien de drôle dans les 1h38 du film.
Ensuite tout fait pitié à en crever. On a droit aux pires clichés qui soient, servis par une nouvelle génération d'acteurs français qui semble déjà à la ramasse tant elle a pris un melon absolument illégitime.
On a donc une brochette de gus tous assez stupides qui partent à New York pour l'anniversaire de leur pote, qui joue la surprise comme Hitler jouait la compassion. A partir de là s'en suit une série d’événements tout à fait passionnants comme Manu Payet qui renverse un pot de Nutella, ce qui donne suite à la plus grosse engueulade du film ("ouais parce qu'on a beau habiter dans un apart de 500 mètres carrés à New York, on a des vrais problèmes, OKAY ?"), on a aussi de grandes virées shopping en ville ou des scènes où Leïla parle au téléphone en anglais avec un putain d'accent, ma gueule. Une meuf dans le vent. Mais le must du film reste l'enterrement, qui, soit dit en passant est la scène d'enterrement la moins touchante de l'histoire du cinéma. Déjà parce que voir les têtes de cul de Nader Boussandel ou Baptiste Lecaplain qui s’évertuent à essayer d'avoir l'air triste, c'est quand même assez risible. Puis c'est tellement laid qu'on dirait qu'ils ont incrusté les personnages en post-prod sur une scène tournée dans un cimetière, va savoir pourquoi. Et puis au final on en a rien à foutre puisque la scène, après avoir été amenée comme un tsunami sur un village de Somalie, est expédiée en 5 secondes chrono, juste histoire de dire "t'as vu, jeune margoulin, nous aussi on sait faire de l’émotionnel, tu parles à des adultes là".
Au final, la seule scène qui aurait pu être potable est à moitié pompée sur Magnolia.
Poubelle.