Nous York par cityhunternicky
A la suite de son premier film réussi, Géraldine Nakache revient avec cette suite qui se passe à New York
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le syndrome du second film a fait ici des ravages. En se déplaçant à New York et en se recentrant sur les garçons, la sensation de vécu a disparu pour se concentrer sur une accumulation de clichés qui n’apportent rien à l’histoire ou aux spectateurs. Cette tendance à raconter ses vacances n’a jamais été réussie, et ce film ne fait pas exception à la règle. Aucune anecdote intéressante à en tirer, ni même un truc drôle ou insolite. Au moins on voit ce que c’est que les appartements classes, qu’on ne fréquentera pas.
Plus que les clichés de découvertes, il y a les musicaux et l’envie de s’installer dans un pays de « vacances ». Surtout pour des gars qui semblent déjà mal partis à la base… Et puis cet opus manque cruellement d’humour. Une ou deux blagues sympa vous extrairont peut être un sourire ou deux, mais le tout manque cruellement de fraîcheur ou de vraie scène drôle. Quant à l’émotion, elle est là, mais la prévisibilité fait qu’on s’attache tellement peu aux personnages que l’on reste facilement détaché de ce qui leur arrive.
Les acteurs remplissent leur rôle. Les personnages n’ont rien d’exceptionnel et ils amènent ce que l’on attend d’eux. A noter que pour une fois qu’elle ne joue pas une fille en colère, hé bas ça fait plaisir de voir Leïla Bekhti ! On ne croit pas une seconde à la perte d’amitié entre elle et Géraldine, et les histoires « d’amour » semblent bien bancales. Reste que la ville est bien mise en valeur et c’est toujours un plaisir de revoir ces buildings et les chansons qui vont avec.
Nous York : on est des loosers, mais on vous vend nos vacances pleines de clichés…