Paolo Virzi nous plonge dans le milieu du cinéma italien des années 70/80, l'Italie avant Berlusconi, l'Italie des grands auteurs réalisateurs, l'Italie premier cinéma européen, l'Italie des intellectuels....enfin l'Italie qu'on aimait..., c'est sûr que depuis l'abrutissement des masses via Berlusconi et avec Salvini en point d'orgue, l'Italie ressemble plus à un laboratoire du populisme européen qu'autre chose...Film très bavard, hystérique, décousu, avec plein de clins d’œil pour cinéphile averti, avec des fulgurances très Fellini et un Rome rêvé. D'ailleurs la bande son s'inspire du thème de Nino Rotta pour la Dolce Vita... Et pour résumer ce film est une Dolce Vita des années 80 et dans le milieu du cinéma.., il y a plein de références et de fantômes Fellinien. Les 3 apprentis scénaristes servant de révélateur à ce milieu comme Mastroiani. Film hommage à une époque et une culture disparue, très politique finalement, en tout cas deux heures qui passe vite mais qu'est ce qu'ils parlent et gueulent....t'es fatigué..quand tu n'es pas habitué....