Et de 3.
Rakka et Firebase ne m'avait pas convaincu et de ce fait, Zygote avait été relégué dans les bas-fonds de mes envies.
Pourtant, même s'il est le moins osé sur le plan de l'histoire, sa simplicité narrative n'en reste pas moins appréciable puisqu'au service d'un petit contre-la-montre de 20 minutes qui ne manque pas de souffle. La brièveté de l'instant colle à cette urgence et la menace imminente d'abord inconnue du spectateur mais identifiable pour les personnages suffit à poser une atmosphère pesante. Si en apparence, cette menace s'avère déroutante mais néanmoins rebutante, elle m'a rappelé le malaise des derniers instants du jeu Inside, dans un amalgame de formes auquel essaye d'échapper une Dakota Fanning presque méconnaissable.
Encore une fois, Neill Blomkamp ignore les tenants et les aboutissants de son court métrage mais il réussit à installer une pression constante qui faisait défaut à Rakka.
Un troisième film dans la lignée des premiers où la science-fiction reste une porte vers la maltraitance des corps, l'intensité en plus.