Quelques scènes assez justes avec Joanna Moore, jouant la femme de l'astronaute envoyé sur la Lune. La plus belle étant sans doute celle de la nuit précédant l'envol et qui semble se souvenir d'un travelling le long du corps de Brigitte Bardot. Avec enfin un dialogue qui est un peu plus inspiré et qui mettant des mots sur des émotions latentes les cristallise. Puis de jolis gros plans sobres mais touchants sur son visage, et un doigt passé sur les données médicales (relevés quasi sismiques) de son mari perdu dans l'espace.
L'accent mis sur les rapports humains restent tout de même un peu scolaire dans son traitement la plupart du temps et ressemble plus à une routine de scénariste ou de metteur en scène qu'à un vrai désir (ou une vraie liberté prise sur des exigences de production). Une fin refaite dans le dos d'Altman mais qui ne retranche de toute façon pas grand chose, ni n'ajoute. À noter un paysage lunaire encore assez peu réaliste... et ce, un an et des poussières (lunaires) avant