Une daube sans scénario de plus en 2013.
Nous avons donc 120 000 000 d'euros de budget.
Sans doute 10 % pour Cruise et pareil pour Freeman (pour être très gentil). Sans doute 10 % pour les ersatz de personnages représenté par Kurylenko, Waldau & consort.
Un bon tiers pour les effets spéciaux, pas dégueulasse au demeurant.
Un peu moins d'un tiers pour le réalisateur qui se file aussi tout un tas de "rôle" histoire d'avoir un meilleur retour sur recettes. Et puis c'est quand même son bébé, il a du pondre une poubelle de romain graphique à côté, au vu du film.
Si l'on envisage un peu moins de 10 % pour tout le reste du casting et de l'équipe, il ne restais pas grand chose pour engager une armée de scénariste, si jamais Kosinski avait eu une vision lui expliquant la daube qu'il était sur le point de faire.
On place donc ça dans un futur plus ou moins proche, on crée quelques designs sympa (ou pas, v'la la gueule de la moto), on engage une bonasse (ou deux, c'est selon), un scientologue redevenu à la mode depuis quelques temps, on demande à une team pas trop nase de faire des jolies effets spéciaux, on balance deux trois lignes sans saveur sur l'amour, on enrobe le tout d'action. Et ça fait de la merde.
Incapable de faire passer les seuls trucs potentiellement intéressant en image, on aura le droit à de la super voix-off ou à de pauvres trucs racontés par le vieux venu cachetonner.
Quand même l'histoire sur la boîte noire ne résiste pas à la nullité du scénario, il n'y a plus rien à faire.
Si encore il avait coupé quarante minutes de cette daubasse, buter quelques personnes sans les transformer en personnage de Tron, donner un quelconque intérêt à cette histoire moisie et apporter un peu de rythme à ce mélo écrit par un âne, là, d'accord, on pouvait se dire qu'on était devant un truc pas terrible mais digérable.
Ils creusent, toujours plus. Jusqu'où iront les daubes.