Comprenez-moi bien. Les bollockbusters©, c'est une façon de noter à part.
4, c'est la base. C'est la note tout-venant pour dire qu'on s'est bien amusé, et que le film comportait son lot infâme de choses déplaisantes, d'incohérences épaisses et de scénario en bois.
Du coup, 5, on touche presque au chef d'oeuvre.
Oublie Vian
Sans aller jusqu'à parler de poésie, le film présente dans sa première heure deux qualités devenues farouchement rares dans l'univers du film de divertissement moderne: un design différent, pas désagréable, et SURTOUT, le fait qu'on ne comprenne pas tout tout de suite.
Voir, qu'on se pose quelques questions.
Si si, cherchez dans tous les derniers rejetons de l'industrie de l'entertainement, vous verrez que cet élément devient fréquent comme un chroniqueur cultivé dans une émission de Cyril Hanouna.
Sons of a Beech
Bien sûr, tant de petites qualités modestes et discrètes ne pouvaient prédominer éternellement, et l'ensemble va vite sombrer dans l'inepte traditionnel, le gros-sabots obligatoire et le over the top indispensable, ce qui fait que ce genre de production -un peu plus ambitieuse que la majorité de ses consœurs- ne peut trouver son public: les adeptes du décérébré sont désorientés par la première heure pendant que les simples amateurs de cinéma ou d'histoires sont frustrés par une fin surprenante comme le discours liberticide d'un religieux modéré.
PS: faudra que je pense à faire la liste "dans ce film, Tom a chopé toutes les femelles entre 15 et 45 ans présentes à l'écran".
(PS bis: content de voir que Nikolaj Coster-Waldau a retrouvé l'usage de ses deux mains)