Juste pour voir Tom au bout d'une corde, harnaché, en descente habile vers le danger. Pour le travail de l'image et du son, grandioses, et la beauté des ruines post-apocalyptiques.
Certainement pas pour Olga qui ne sait décidément que parader autour d'icônes viriles hollywoodiennes, la bouche en cœur, la larme parfaite. Sûrement plus pour ceux qui gardent en eux la naïveté et sont surpris au moindre twist, que pour les inconditionnels de SF sans faille, les exigeants, les pointilleux, les adultes. Oblivion est un film pour les âmes d'enfant, ces yeux qui s'écarquillent, ces oreilles qui écoutent. Pour celui qui, tout entier, est spectateur, actif, vibrant aux tremblements, aux coups, aux baisers.